Ébauches





INTRODUCTION 

La volonté d'exprimer des sentiments grâce à des formes abstraites et des couleurs : telle est la démarche de l'expressionnisme abstrait, ou école de New-York
Ce mouvement s'est développé après la seconde guerre mondiale, et la crise de 1929 qui laissa de profondes séquelles dans la société américaine. En effet l'expressionnisme abstrait émerge vers les années 1947-1948, avec la création du “dripping” par Jackson Pollock. En 1942 Peggy Guggenheim ouvrit la galerie Art of this century ( Art de ce siècle ), cette dernière joua un rôle déterminant dans la formation de l'école de New-York; en effet les œuvres de surréalistes européens émigrés et de jeunes artistes américain étaient exposées. Cela nourrit les futurs membres de l'expressionnisme abstrait, PollockRothkoMotherwell , GottliebStill et Gorky qui étaient à la recherche de sujets de créations. Comme le dit Pierre Restany “La vraie dimension de leur vision, ils la cherchent désormais en eux-mêmes, dans la relation directe entre l'affectivité et l'environnement”. C'est un mouvement essentiellement américain, notamment new-yorkais. C'est avec l'expressionnisme abstrait qu'a lieu la  transition entre Paris et New York, Paris était jusqu'alors la capitale mondiale de l'art, New York devient le centre du monde artistique. 
Les origines de ce mouvement sont controversés, il existe deux théories : 
-Les artistes auraient déjà formé leurs pratiques et n'auraient connu que très peu l'influence des artistes européens. 
-La source de l'expressionnisme abstrait se trouverait en Europe. En effet de nombreux artistes européens, et professeurs (d'art) sont exilés au États-Unis après la guerre, dont Albers et  Hans Hofman. Ce dernier, qui a fui l'Allemagne nazie, enseigna à (l'université de) Berkeley l'art moderne et il eut comme élève Rothko (ainsi que Lee Krasner et Greensberg ). Il aurait exercé  une influence sur le développement de l'école de New York. Albers a lui aussi enseigné aux États-Unis. De plus, les mouvements européens ont “préparé”  les artistes de  l'école de New York, depuis l'impressionnisme où le signe s'était fait de plus en plus imprécis, flou jusqu'à se dissoudre dans les ultimes tableaux de Monet. 
Cependant si les racines de l'expressionnisme abstrait  sont en Europe c'est au États-Unis qu'il se développe, terre où le poids de l'histoire n'est pas aussi fort; une nouvelle génération redonne vie à l'abstraction; avec la remise en cause de la relation traditionnelle signifiésignifiant.  L'abstraction connaît une “renaissance”. 
Ainsi, notre problématique est la suivante  : les artistes de l'école de New-York ont-ils réussi à exprimer leurs sentiments à travers leurs œuvres ? 

Nous étudierons d'abord les artistes de l'action painting, c'est à dire la peinture gestuelle, ensuite nous nous intéresserons aux artistes de colorfield painting, en français l'abstraction chromatique enfin nous verrons les artistes mêlant les deux démarches. Nous considérerons chaque mouvance de l'école de New-York afin d'analyser les différentes démarches pour répondre a la problématique.




Conclusion 

Aux États-Unis le mouvement expressionniste abstrait connu son âge d’or jusqu’aux années 1960 où trois « leader » du mouvement sont mort : Jackson Pollock, Arshile Gorky et Franz Kline. Durant la même période de nombreux lieux de réunion de ces artistes furent détruit. Nous avions défini un cadre spatio-temporel précis : la première école de New-York ( depuis la fin des années 1930 jusqu'aux années 1960), dans cette dernière ville.
Aussi nous nous demandons si en dehors de ce cadre d'autres artistes ont eu une démarche identique, en Europe, aux États-Unis ou ailleurs ? Les artistes tel Pollock ont une influence certaine sur de nombreux artistes contemporains. Pendant le déclin de l'expressionnisme abstrait se forma la nouvelle abstraction américaine et le pop art. Si le pop art emprunta à l'action painting (abstraction gestuelle) la nouvelle abstraction américaine suivie la voie du  clolorfield painting (abstraction chromatique).  En Europe d’autres artistes eurent une attitude similaire, tel le peintre Debré, ou Soulages. 

Pour conclure, nous avons constaté que les artistes n’ont pas tous réussis à toucher les spectateurs. Nous avons également réalisé que l’unité de l’école de New York est  l’expression d’eux même. Nous pouvons alors nous demander si pour exprimer leur « soi-même »  ils ont toujours eu besoin d’exprimer leurs sentiments.