vendredi 28 janvier 2011

Partie II.


Le colorfield painting est une des tendances de l'expressionnisme abstrait, il s'opposee à l'autre grande mouvance, l'action painting. Les œuvres des peintres faisant partie de l'abstraction chromatique sont aisément reconnaissable par leurs aplats de couleurs.
Les artistes faisant partie de cette sont les suivants : Mark Rothko, Ad Reinhartd, Adolf Gottlieb.

Mark Rothko
Mark Rothko né en Lettonie en septembre 1903 et  mort en 1970 est un artiste américain, il est un considéré comme l'un des leader de l'expressionnisme abstrait, et plus particulièrement de l'abstraction chromatique. Il jugeai sa catégorisation, peintre de l'expressionnisme abstrait, « aliénante .
C’était un intellectuel, il était cultivé et il aimait la musique et la littérature, tout particulièrement la philosophie.
Il fut influencé par Henri Matisse, un grand peintre français mondialement connu, il a consacré un hommage à cet artiste dans une de ses toiles.
Après avoir été proche de Gottlieb, et Pollock, il se rapproche des surréaliste avant de développer sa propre technique dans les années 40. Il s’opposait aux peintre de l’action painting, dont nous avons parlé dans la partie précédente qui privilégiait le geste. Sa nouvelle façon de peindre, méditative, est définie par le critique d’art Clement Greensberg comme colorfield painting, ce qui signifie en français : « champ colorés » .
Dans ses toiles, il s’exprime exclusivement par le moyen de la couleur qu’il pose sur la toile en aplats à bords indécis, en surfaces mouvantes, parfois monochromes , ou composées de bandes colorées. Il atteint ainsi une dimension spirituelle particulièrement sensible.
Il est attiré par la philosophie de Jung, qui s’opposai à Freud. Cette philosophie étant très complexe nous dirons seulement que cela avait un rapport avec la collectif, et l’individu. Il selon lui du mal moderne de l’occidental : il n’y à pas de mythologie adressée correctement à la croissance d’un esprit enfantin, à la vie et aux luttes d’un homme.
L’esthétique est selon lui très lié au spirituel, à des « énergies inconscientes ». L’artiste se considérait comme un faiseur de mythe et proclamait que le seul sujet valable était celui qui est tragique. 
Les peintures de Rothko comme celle-ci sont très appréciées, (voir la vidéo).


Ulysse, Barnett Newman,1952

Barnett Newman, est originaire de New York, né en1905 et mort en 1970. Il est l’un des premiers peintre affilié au colorfield painting. Il fut cependant reconnu après sa mort, de son vivant il était eclipsé par des personalités comme Jackson Pollock. Il fit quelques litographies, et eaux fortes (et quelques peintures) mais il est avant un peintre. Il peignit des tableux quasi-monochromes tel le tableau Ulysse. Ses peintures sont le plus souvent réalisé à la peinture acrilyque, en utilisant des surfaces bien définies pour ses aplats de couleurs.Dans le documentaires les gens s'interrogent sur le bleu, et c'est là qu'intervient le titre, grâce auquel ils imaginent beaucoup de choses.











 Ultimate Painting n° 6, Ad Reinhardt, 1960
Ad Reinhardt est le seul artiste de l’expressionnisme abstrait qui peignit dès le début des peintures abstraites. Il étudié dans une école d’art de New-York. Ses premières peintures sont empreintes de références cubistes, et « mondrianesque », il détruira plus tard ces toiles. 
Il est malgré son appartenance a l’école de New-York l’un des précurseurs de l’art minimal et a influencé la plupart de ces derniers artistes. Dans les années 1940 il se détache des formes géométriques.  Nous pouvons dans certaines œuvres des calligraphie, ou très influencé par Pollock. Il finit par trouver son propre style, une couleur unique, bleu, rouge, gris mais aussi très sombres : noires. Il considère ses dernières peintures, Ultimate paintings, comme les « dernières peintures que l’on puisse faire », ce sont des carrés toujours identiques d’un mètre cinquante deux. 

Adolf Gottlieb est né en 1903 à New York, il est mort en 1974. L’artiste est peu connu en Europe. Il étudie dans une école d’art à New-York avant de partir en 1921, Europe, où il étudie à Paris, quasi-quotidiennement le Louvre,  voyage à travers l’Europe. Après s’être imprégné directement de l’art européens il retourne en Europe où il continue ses études d’art. 
Éclat Rose, Adolf Gottlieb, 1959
Il fait partie avec Rothko de The Ten, un groupe qui s’oppose au réalisme et expose ensemble. Il s’engage dans de nombreuses associations artistiques. Dans ses tableaux, il assemble des éléments hétérogènes, éliminant tout point focal, comme bon nombre d’artistes de l’expressionnisme abstrait.  durant les années 50 il utilise des tons atmosphèriques et dès 1957 il privilégie les grands formats verticaux. Il reste proche de Rothko. Il est impressionnant à cause de son engagement artistique, de sa maîtrise de la couleur (et du geste). Une de ses œuvres (ci-dessous) a été comparé dans le documentaire à une autre de Rothko, les personnes interrogées préfère généralement Rothko.






Les peintures de ces artistes ne sont pas toujours comprises mais nous remarquons que les spectateurs préfèrent généralement les œuvres aux couleurs vives ou « vibrantes ».

mercredi 26 janvier 2011

Partie I.















Le terme d'action painting, signifiant « peinture d’action » ou encore « peinture gestuelle », est proposé en 1952 par Harold Rosenberg afin de « caractériser » le travail d’une des deux grandes tendances de l’école de New York, qui jusque là était regroupé sous le terme d’expressionnisme abstrait. Selon lui, ce qui devait passer sur la toile ne devait pas être une image, mais plutôt un fait, une action. Autrement dit, dans ce « geste pictural », c’est l’acte physique de peindre qui est privilégié. Les artistes, Jackson Pollock, Willem de Kooning et Franz Kline sont rattachés à ce courant.


    Jackson Pollock est né en 1912 dans le Wyoming (état américain du Middle West américain), il s’installe à New York à l’age de 18 ans.

Six ans après il commence à souffrir de son alcoolisme. 

Il découvre  peinture murale des artistes mexicains Orozco et Siqueiros. Il n’en reste pas moins qu’on reconnaît aujourd’hui que le « graphisme tourmenté » d’Orozco à marqué de son empreinte dans l’expressionnisme abstrait. En 1936, il entre dans « l’atelier expérimental » de Siqueiros, où il s’initie aux techniques nouvelles utilisées pour la production de fresques ou de bannières politiques (peinture à la bombe, peinture synthétique) (…) C’est de cette période que datent son intérêt pour la peinture murale et ses premières réflexions sur la nécessité d’abandonner la peinture ce chevalet.

« J’aborde la peinture comme on aborde le dessin ; c’est-à-dire directement. Je ne travaille pas à partir de dessins, je n’utilise pas d’esquisses en couleur ni de dessins en vue d’une peinture définitive. Je pense qu’aujourd’hui, plus la peinture est immédiate et directe, plus nombreuses sont les possibilités d’affirmer sa pratique.»

En 1943, Peggy Guggenheim offre à Pollock à un contrat dans sa galerie Art of This Century et organise sa première exposition personnelle. A la même époque il travaille au Museum of Non Objective Painting. L’année suivante, le peintre étudie la gravure en même temps qu’André Masson. La meme année il vend son premier tableau, The She-Wolf au Museum of Modern Art de New York. Il est de plus en plus représenté dans les expositions à travers le pays.

 En 1945, Jackson Pollock épouse le peintre Lee Krasner ; et part vivre à Long Island (campagne proche de New York). Quand Peggy Guggenheim ferme sa galerie, elle obtient un contrat avec une autre grande galerie, il est donc toujours soutenu dans son travail.

One (number 31),  Jackson Pollock,  1950,
(269 x 539)
IL réalise des tableaux de plus en plus abstrait et expérimente de nouvelles façon d’appliquer la peinture, toujours de manière très gestuelle, qui le conduiront au dripping et au pouring.. Jackson Pollock utilise dès 1947 ces deux techniques appelées le « dripping » et le « pouring » : la couleur est égouttée («dripping») ou déversée («pouring») de manière aléatoire sur une toile généralement de grand format

En 1948, Pollock reçoit un traitement efficace contre l’alcoolisme.

Il expose des drippings pour la première fois, c’est l’une des grandes personnalités de l’avant-garde qui n’est pas encore appelé Expressionnisme Abstrait. Six de ses œuvres sont présentées à la Biennale de Venise, une des plus grandes manifestations mondiale d’art contemporain encore aujourd’hui. L’année 1951, est marquée par l’omniprésence du noir et blanc dans ses peintures et ses dessins qui témoignent à nouveaux une certaine figuration. Il quitte alors la galerie de Betty Parsons pour celle de Sidney Janis. En 1952, il fait sa première exposition à Paris.

1953 est une année d’hésitation entre figuration et abstraction.
Écho, Jackson Pollock, 1951, 233,5 x 218,5

Entre 1953 et 1955, à nouveaux sous l’emprise de l’alcool, il peint très peut. Plus tard il se confie « ne plus [pouvoir] supporter la réalité ».

 Ses œuvres sont présentées dans de nombreuses expositions. En mai 1956, le Museum of Modern Art lui propose d’inaugurer une série d’expositions personnelle sur le thème Work in Progress (Œuvres en Progrès). Cette exposition prend la forme d’une rétrospective-hommage quatre mois après la mort de l’artiste le 11 août 1956 dans un accident de voiture à Long Island.

  Dans la vidéo nous remarquons, pour la première peinture (très grande) que les commentaires sont les suivants : 
     - c’est très rythmé
-   en apparence chaotique mais il y a un certain équilibre
-   la matière est riche, on peut le regarder longtemps sans se lasser
-   cela peut donné envi de faire pareil
-   plusieurs personnes ne ressente « rien » ou ils trouvent qu’il y « en a trop »

Pour le second tableau, nous avons remarqué des réactions telles : une   ressemblance avec la calligraphie ou écriture musicale ou non ; toujours beaucoup de rythme mais cette fois la composition est plus graphique.





A la différence de nombreux artistes américains, Kline a suivi une formation artistique complète. A la fin des années trente, attiré par l’art européen, Kline séjourne deux ans à Londres. C’est après son retour en Amérique que sa carrière commence véritablement. Il va enseigner dans différentes écoles des Etats-Unis et gagner sa vie essentiellement en produisant des caricatures, des portraits, des peintures murale et aussi en décorant des cafés.

Dès 1950, Kline rencontre Willem De Kooning et Jackson Pollock, alors que sa peinture semi-figurative est influencée par les portraits expressionnistes. C’est aussi l’époque ou il est passionné par Diego Valàzquez, Jan Vermeer, Gustave Courbet, Camille Corot et Edouard Manet. Kline présente sa première exposition à la galerie Egan à New York, en 1950, et il abandonne définitivement la figuration pour travailler l’abstrait. La courte carrière de peintre va connaître son heure de gloire quelques années après la seconde guerre mondiale.

Franz Kline, New-York, 1953,
201 x 128,5
Entre 1950 et 1955, Kline ne cesse de peindre et tente de réduire son langage à la dynamique du geste. Ses peintures en noir et blanc, œuvres d’un intérêt majeur, cherchent l’équilibre de la composition, par une gamme de nuances et e signes non académique. La liberté de création qui lui vient des surréalistes, contribue alors à établir dans son œuvre une certaine correspondance entre certaines de ses peintures et l’écriture orientale. Les lignes évoquant d’étranges, élégantes et gigantesques calligraphies, permettent la comparaison. Les tableaux sont construits à partir de formes simples. Ses énormes franges noirs sur fond blanc, rappellent elles aussi les structures d’acier des constructions. Sa passion pour la ville n’a jamais cessé d’être l’un de ses thèmes favoris.

Vers 1957, Kline réintroduit la couleur. Cette fois les rouges, les oranges et les jaunes ont la primeur avec le choix d’une composition dans un espace très dense. Les traits amples créent des oppositions chromatiques.

Sa grande admiration pour De Kooning, la reconnaissance de l’œuvre de Pollock, son amour pour la peinture traditionnelle en font un peintre de sentiments qui nécessite un champ d’action. Chaque toile est une expression de lui-même et des ses propres conflits.

Franz Kline est l’un des représentants d’un mouvement, l’Action Painting, qui a donné à la peinture américaine une réputation internationale qui lui manquait jusqu’à présent.

Nous avons interrogé quelques personne afin qu’elles puissent nous donner leur ressenti :
-   Un très fort contraste entre le noir et le blanc.. souvenir du chaos ?
-   Référence une ville assez structurée
-   il y a une sorte d’aspect architecturale
Ils sont impressionné devant (toile imposante), mais aussi perplexe.












  Willem de Kooning est né en 1904 aux Pays-Bas, et s’installe à New York à l’age de 22ans. C’est en 1935 qu’il se li avec les premiers artistes abstraits américains. En 1936 il travaille sous la direction de Fernand Léger à une peinture murale pour le port d'embarquement des "French Lines" à New York et partage jusqu’en 1947 un atelier avec Arshile Gorky. Ses premières oeuvres sont des représentations à la limite de l’abstraction, de silhouettes masculines, inspirées du surréalisme et de Picasso.

Willem de Kooning,  Excavation,  1950,
204,5 x 255
 De Kooning parcourt les galeries new-yorkaises et les musées, grâce auquel il acquiert une bonne connaissance de l’art. Les artistes européens Matisse et Picasso l’impressionnent beaucoup. L’artiste partage jusqu’en 1947 un atelier avec Arshile Gorky, pour qui, il eut beaucoup d’admiration : « C’était une belle atmosphère immaculément propre… J’étais très impressionné par son travail, ses dessins, ses peintures et l’énorme tas de brosses qu’il avait… Il utilisait plus de peinture que quiconque. Il connaissait plus de choses. »
Ensemble ils se documentent et acquièrent de solides connaissances en matière d’art et de tradition picturale. De 1938 à 1945, sa peinture pose le problème de la figuration et de la non figuration, de la ressemblance et de la non ressemblance dans le portrait. L’artiste se prenait pour modèle. De cette période datte des visages d'hommes dont le traitement révèle son admiration pour picasso. « L'artiste navigue entre lisibilité et confusion. » (5)

 La disparition ou le recouvrement de certaines toiles montrent l’insatisfaction de l’artiste vis-à-vis des œuvres de cette période. De 1946 à 1948, l'artiste abandonne les techniques picturales qu’il maîtrise. Désormais ses toiles traduisent une diminution des moyens picturaux, réduction de la palette au noir et au blanc, choix des matériaux les moins coûteux possibles (sapolin, feuilles de papiers montées sur toiles, etc.). De Kooning expérimente dans ses peintures positives-négatives tout les procédés d'effacement: grattage, recouvrement, maculation, etc..
À partir de 1949, De Kooning réintroduit la couleur dans ses œuvres ainsi que les signes d'une « figuration humaine ».
De 1950 à 1956, le cycle des women illustre de nouveau une tension perpétuelle entre figure et fond, entre apparition et disparition, explosion et reconstitution de la figure humaine. L'artiste veut « se prémunir contre une homogénéité de la figure ». (5) Le geste du peintre créé et défait une figure simultanément.
Willem De Kooning,  Merrit Parkway,
1959, 228 x 204,5
L'évolution de De Kooning n'est pas linéaire : tout au long de sa carrière artistique, il oscille continuellement entre figuration et abstraction, refusant de se figer dans un style.
Willem De Kooning dira lui-même en 1949 : « le style n'est qu'une supercherie. (…) on ne jamais comment le style. Imaginer que l'on puisse concevoir un style à priori est une idée des plus bourgeoises à mon avis. Ce désir de créer un style n'est qu'un façon de compenser son angoisse ».

 Il mourut en 1997 aux Pays-Bas, son natal.
 Nous avons interrogé quelques personnes afin qu’elles puissent nous donnée leur avis sur les des toiles de l’artiste Willem De Kooning ; Pour la première peinture :
-   Opposition entre le noir et les couleurs ; la paix après la guerre.
-   Eau et inondation de la couleur.
-   Equilibre.

 Pour la seconde :
-   Toile assez impressionnante.
-   Il y a du rythme.
-   Peinture pas ordonnée mais régulière.
-   « Très nerveux ».
-   « Détritus ».




  
    Généralement les spectateurs ressentent ce que les peintres de l’Action Painting ont voulu leur transmettre. Cependant ces derniers ont parfois trop voulu exprimer leurs sentiments à travers leurs œuvres car on savait plus où regarder, où donner de la tête ; ce qui à fini par crée une sorte de « barrière » entre l’œuvre et le spectateur.



lundi 24 janvier 2011

Conclusion.


Conclusion 

Aux États-Unis le mouvement expressionniste abstrait connu son âge d’or jusqu’aux années 1960 où trois « leader » du mouvement sont mort : Jackson Pollock, Arshile Gorky et Franz Kline. Durant la même période de nombreux lieux de réunion de ces artistes furent détruit. Nous avions défini un cadre spatio-temporel précis : la première école de New-York (depuis la fin des années 1930 jusqu'aux années 1960), dans cette dernière ville.
Aussi nous nous demandons si en dehors de ce cadre d'autres artistes ont eu une démarche identique, en Europe, aux États-Unis ou ailleurs ?
 Les artistes tel Pollock ont une influence certaine sur de nombreux artistes contemporains : Barceló, Morris Louis et bien d’autres. Pendant le déclin de l'expressionnisme abstrait se forma la nouvelle abstraction américaine et le pop art, c'est également à ce moment là que le public commença à connaître et à apprécier l'école de New York. Si le pop art emprunta à l'action painting des notions comme le lien  (abstraction gestuelle) la nouvelle abstraction américaine suivie la voie du  colorfield painting (abstraction chromatique).  En Europe d’autres artistes eurent une attitude similaire, tel le peintre Debré, ou Pierre Soulages. Cependant les artistes du pop art ou de la nouvelle abstraction rejetèrent les fondements de l'expressionnisme abstrait, ainsi que le rapport au symbole, à la mystique, à la métaphore.  Ils se demandèrent également si les émotions étaient communicable, si oui par quel moyens, et si il était possible de communiquer un contenu subjectif au moyen d'un art abstrait. Cette dernière notion était essentielle pour les peintres de l'école de New-York.

 Pour conclure, nous avons constaté que les artistes n’ont pas tous réussis à toucher les spectateurs. Nous avons également réalisé que l’unité de l’école de New York est  l’expression d’eux même. Nous pouvons alors nous demander si pour exprimer leur « soi-même »  ils ont toujours eu besoin d’exprimer leurs sentiments.



The waning of abstract expressionism is in the 1960's, during that decade three New-York'school leaders died : Jackson Pollock, Arshile Gorky et Franz Kline. During the same time most of their meeting place were destroyed. We had defined a spatial-temporal framework : the fisrt New-York'school (since the end of the 1930's to the 1960's), in that last city.
So we search if behind that framework there are others artists with the same approach ? 
Artists such as Pollock influence others like Barceló or Morris Louis. The following movements are Pop art  and the new abstraction. In Europe, others artists had a similar approach like the painter Debré or Pierre Soulages. 

As a conclusion we  have seen that all the abstract expressionist artists didn't success making public feel what they wanted to express. We also realize that New-York'school unity was theirs-selves expression. So we wonder if to express their « one-self » they had always needed  to show their feelings ? 

mardi 11 janvier 2011

Introduction.

INTRODUCTION 

La volonté d'exprimer des sentiments grâce à des formes abstraites et des couleurs : telle est la démarche de l'expressionnisme abstrait ou école de New-York.
Ce mouvement s'est développé après la crise de 1929 qui laissa de profondes séquelles dans la société américaine, il connu son apogée après la seconde guerre mondiale. L'expressionnisme abstrait se constitue dès le début des années 1940, mais le passage de mouvement d'avant garde à mouvement reconnu se fit dans les années 1947-1948. En 1942 Peggy Guggenheim ouvrit la galerie Art of this century, cette dernière joua un rôle déterminant dans la formation de l'école de New-York. En effet, les œuvres de surréalistes européens émigrés et de jeunes artistes américain y étaient exposées et cela a nourri les futurs membres de l'expressionnisme abstrait Pollock, Rothko, Motherwell , Gottlieb, Still et Gorky qui étaient à la recherche de sujets de créations.
 C'est un mouvement essentiellement américain, notamment new-yorkais qui apparaît lors de la transition artistique entre Paris et New-York, Paris étant jusqu'alors la capitale mondiale de l'art, New-York devient le centre du monde artistique. 
Les origines de ce mouvement sont controversés, il existe deux théories. Pour la première les artistes auraient déjà formés leurs pratiques et n'auraient connu que très peu l'influence des artistes européens. La deuxième semble plus plausible.
La source de l'expressionnisme abstrait se trouverait en Europe apporté par les nombreux artistes européens, et professeurs d'art qui se sont exilés au États-Unis pendant la guerre. De plus, les mouvements européens ont préparé les artistes de  l'école de New-York, avec l'impressionnisme - où le signe s'était fait de plus en plus imprécis, flou jusqu'à se dissoudre dans les ultimes tableaux de Monet - l'expressionnisme allemand et les russes Kandinsky et Malevitch. 
Cependant si les racines de l'expressionnisme abstrait  sont en Europe c'est au États-Unis qu'il se développe, terre où le poids de l'histoire n'est pas aussi fort, avec une nouvelle génération, et la remise en cause de la relation traditionnelle signifié, signifiant.  L'abstraction connaît une renaissance.  

Les artistes de l'école de New-York ont-ils réussi à signifier, exprimer leurs sentiments à travers leurs œuvres, à donner du sens à leurs travaux ?

Nous étudierons d'abord les artistes de l'action painting, c'est à dire la peinture gestuelle, ensuite nous nous intéresserons aux artistes de colorfield painting ou abstraction chromatique,  enfin nous verrons les artistes mêlant les deux démarches. Nous considérerons chaque mouvance de l'école de New-York afin d'analyser les différentes démarches pour répondre a la problématique. Nous ne parlerons dans ce T.P.E que de peintres.

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To express feelings with abstract forms and colors that is the approach of the abstract expressionist painters or New-York'school painters.
This movement expand it-self after 1929 crisis who let profound  aftermath in american society. It began in the early 1940's, but the abstract expressionism became a recognizing movement in 1947-48, before it was the avant-garde. Peggy Guggenheim opening the gallery called Art of this century helped the artist with exhibition of exile european painters and young americans artists. The abstract expressionism is an american movement, which make easier the transition between Paris and New-York as wolrld capital of art. The New-York'school roots are likely Europe with artists such as Kandinsky or Malevich.
However the abstract expressionism descent, the movement took place in United States where history is not as strong as in Europe,  and with the traditional relation between signify and signifying.


Did New-York'school's artists success to express, signify  theirs feelings over theirs pieces ? 


First  we will study action painting artists, then we'll examine colorfield painting artists, finally we will see the artists liking both approach so that we'll analyze the different tendencies to reply to the problematic.

lundi 10 janvier 2011

Partie III.

 Dans cette partie, nous parlerons d'artistes moins radicaux que les précédents car ils mêlèrent l'abstraction gestuelle et l'abstraction  chromatique. Parmi ces artistes ces artistes nous parlerons de Robert Motherwell, Clyfford Still, Bradley Walter Tomlin, et Philip Guston
L’abstraction gestuelle, action painting, se concentre sur le geste alors que l'abstraction chromatique, colorfield painting, est centrée sur la couleur.

Clyfford Still, Peinture, 1951, 237x192,5 
Clyfford Still (1904-1980) s’orienta vers une abstraction chromatique plus statique et réductrice, insistant sur la faculté qu'on les grandes surfaces de couleurs pures de procurer un impact dramatique. Il fut un des premiers à avoir un style reconnaissable, une image caractéristique permettant d'identifier son travail, son œuvre.  Il reprend l’idée de participation physique présente dans l’abstraction gestuelle, mais le geste, l‘expressivité du geste n'est pas l‘élément le plus important, il veut trouver « une relation nouvelle entre la forme et le fond pour affirmer l'unité organique du tableau et donné au champ coloré une nouvelle intériorité » (2), l’idée de la couleur est aussi important dans son travail. Ses première œuvres, avant l’abstraction, sont assez violentes, brutes, des figures totémiques sombres et menaçantes. Dans les années 1950, il fit des peintures de très grandes dimensions et il ne fut pas le seul (Barnett Newman, Mark Rothko, Jackson Pollock…). Ces grandes peintures ont un effet immédiat, «proche du choc provoqué par les fresques romanes qui dominent le spectateur de leur force spirituelle et de leur force personnelle» (3). Cependant nous avons constaté dans notre documentaire, que les personnes interrogées étaient très réactives face à un tableau de Still, même vue dans un livre.
Clyfford Still était un grand individualiste, un excentrique, et il acquit une formation artistique technique très difficilement, cependant il su faire un atout de ce défaut, comme Jackson Pollock. Nous pouvons ainsi faire un parallèle entre  leurs parcours et leurs œuvres (bien que différentes), ils supprimèrent toutes rupture entre l‘élément pictural et l’élément linéaire.  Il arrive à New York en 1950, il expose au MoMA deux ans après, mais paradoxalement entre 1952 et 1959 Clyfford Still refusa toute exposition de ses travaux, il refusa même des achats, et des invitations à la Biennale de Venise, un événement majeur dans le monde de l'Art. L'artiste utilisait probablement un couteau pour étaler ses grandes surfaces pigmentés, les juxtaposer et affirmer la platitude de la toile. Les bords flamboyants et réguliers des formes de l'artiste empiètent sur le fond semblant composé avec lui une surface continue. La brutalité de ses débuts est un aspect important du travail de Clyfford Still : « la puissance véritablement torrentielle de son imagerie avec ses formes d'une agressivité cruelle, qui semblent arrachées, presque physiquement à leur milieu naturel. La brutalité de Still incarne une sorte de conquête de l'esprit sur la matière au sein d'une lutte acharnée pour créer la forme à partir du chaos » (3). 
Dans notre documentaire les personnes interrogées au sujet du tableau Peinture, 1951 perçoivent le noir comme un élément très sombre, triste, de la « noirceur » mais ils ressentent surtout l'espoir liées aux couleurs faisant une lecture  du tableau, de la gauche vers la droite. Beaucoup regardent le tableau, avec comme réflexe de chercher des éléments figuratifs, et dans ce cas-là ils pensent souvent à un paysage.

Robert Motherwell,  Elegie to the spanish republic, 1950,  203x254
Robert Motherwell (1915-1991), en plus d'être peintre fut théoricien (il donna pendant quelques années des conférences), il défendit notamment la création d'un département de peinture américaine au Metropolitan museum (MET). Il y a dans les premières œuvres de Robert Motherwell des formes gauches, exprimant la difficulté des artistes n'étant pas originaires de la côte Est de rencontrer l'art européen, à « l‘affronter », ce que les artistes américain de la génération précédente n'avaient pas fait, ou n'avait pu faire. Sa première exposition personnelle à la galerie art of this century de Peggy Guggenheim eut lieu en 1944. Dans les œuvres de Motherwell nous retrouvons l‘influence de Freud, idée d'imagerie sexuelle inconsciente, avec par exemple la série des Elegie to the spanish republic (dès 1948) qui ne « sont rien d'autre que d'immense configurations phalliques dont la monumentalité évoque à la fois le courage de l'homme et son désir d'autodestruction » (3). Les thèmes de la mort, de l'amour, du malaise (angoisse) de l'occidental sont aussi récurrents. La lutte, la réconciliation des contraires sont très présent chez Robert Motherwell. Ainsi l'artiste créa une série intitulé Je t'aime - en opposition aux Elegies liés à la mort - où la vie triomphe.  Par ailleurs d'un point de vue formel Motherwell veut conserver la spontanéité du geste tout en exerçant un contrôle esthétique nous voyons ici encore l'importance des oppositions dans son travail. Dans ses œuvres le noir et le blanc sont des couleurs plus que fréquentes, le noir pour des raisons aussi pratique qu'esthétiques : l'émail noir était alors la peinture la moins chère, le blanc parce que Motherwell ne le concevait pas comme un fond au sens conventionnel du terme. Une explication un peu trop facile, de cette opposition est la lutte manichéenne de la puissance de la lumière contre les puissances de l'ombre. Nous avons interrogé dans le documentaire les personnes à propos d'une peinture extraite de la série Elegie to the spanish republic. Les réactions sont très mitigées, les spectateurs évoquent le noir, la prison, ils voient rarement le rapport avec l'Espagne. Ils ne sentent pas la dimension phallique de l'œuvre, peut-être que si la toile était vue in situ cela changerai. Cependant nous pouvons en douter quand les reproductions utilisées sont d'une grande qualité.
Bradley Walker Tomlin, Numéro 20, 1949

B. W. Tomlin,  Numéro 9 : en l'honneur de Gertrude Stein, 1950,
124,5x259,5
Bradley Walter Tomlin né en 1889   abandonne la figuration en 1950. Ce n'est pas un artiste très célèbre, et nous  avons moins de documents le concernant. Il était proche du cubisme et fut influencé par Gottlieb (peintre du colorfield painting ), ainsi « ses coup de pinceaux lâches s‘affermirent en courbes simples, canalisés au moyen d'une grille sous-jacente (…) permettant une plus grande liberté de mouvement que la structure cubiste orthodoxe » (1). Le tableau Numéro 20 en est l'exemple. Il fit des tableaux de grandes dimensions ce qui était commun pour un peintre abstrait. Il est mort en 1955.
 Dans notre vidéo nous avons interrogé les personnes sur un tableau dont le titre est : Numéro 9 : en l'honneur de Gertrude Stein. La plupart des interrogés parlent de signes, d'une (nouvelle) écriture, de communiquer quelque chose…




Phillip Guston, Painting number five, 1952, 
116,8 x 101,6

Le passage de la figuration à l'abstraction de Philip Guston correspond à celui de Tomlin. Et comme, ce dernier, il est  peu connu par le grand public. Cet artiste né au Canada en 1913 est mort dans l'état de New-York en 1980. Il arriva à New-York en 1935 sur le conseils de Pollock. 
Il maitrisait un style « gestuel adouci » (1), avec des tâches délicates, et des tons pastels froids. Ses peintures sont poétiques et empreintes d'un image caractéristique, une image « lyrique vaporeuse » (1). Il était plus dans le contrôle que beaucoup d'autres artistes de l’école de New-York. Les personnes interrogées ressentent un « trop plein de sentiments » qu'il soient positifs ou negatifs.

 Nous avons constaté que les spectateurs ne saisissent pas toujours les sentiments qu'auraient voulu exprimer les artistes, alors que  l'unité de ce mouvement réside dans la nécessité de tous ces artistes d'exprimer leur ressenti, dans l'expression d'eux-mêmes : « They couldn't be more unlike  one another. So what did they share ? For all of those artists and this one the reason theirs products look so different  from one another it was  an ultimately  profound and urgent expression of self. A that moment these artsits felt that their art was their transformation first of themselves but then of the society in which they lived. »* (4). Cela signifie en français :  Il ne pouvait pas être plus différents les uns des autres. Que partageaient-il ? Pour tous ces artistes, et c'est une des raisons pour laquelle leurs travaux semblent si différents les uns des autres, c'est une expression ultime, profonde et urgente de soi. À ce moment là ces artistes sentait que leur art était, d'abord, leur transformation, puis celle de la société dans laquelle ils vivaient. 


(*voir autour des deux minutes)